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Le Philosophe qui n’était pas sage

de Laurent Gounelle

Le philosophe qui n'était pas sage de Laurent Gounelle

Le philosophe qui n’était pas sage ! Quel étrange roman que celui-ci ! Pour être honnête, j’ai eu un peu de mal à accrocher lorsque j’ai commencé ma lecture. J’ai survolé les 2-3 premiers chapitres sans grande conviction. Mais j’ai persévéré et je ne l’ai pas regretté ! 

Un philosophe qui n’était pas sage ? C’est quoi cette histoire ?

Voici en bref de quoi il s’agit. Imaginez une tribu sauvage, perdue au cœur de la forêt amazonienne, qu’aucun souffle de modernité, de civilisation, n’a encore atteint. Imaginez le bonheur simple, mais sans faille de ce petit peuple oublié. Il vit en communion parfaite avec la nature, complètement ancré dans l’instant présent ; ses membres sont totalement dans le partage, l’individu disparaissant au profit de la collectivité dans laquelle il se fond ; et chacun cultive en permanence une infinie gratitude envers tout ce que la vie offre à chaque instant, c’est-à-dire absolument tout ce qui est nécessaire pour être heureux. Nulle envie inassouvie, nulle frustration, nul regret, nulle crainte, pas même celle de la mort, tant le sentiment d’appartenir à un merveilleux « Tout » est puissante ! Une sorte d’Eden aux yeux des « civilisés » que nous sommes !

Imaginez ensuite qu’un homme – pour une sombre histoire de vengeance – se fixe comme objectif de rendre ce peuple malheureux, chaque jour, chaque seconde de la vie de chacun des individus que le compose. Cette histoire plutôt glauque n’aurait que peu d’intérêt en elle-même et c’est sans doute pourquoi j’ai eu un peu de mal à accrocher au début de ma lecture. Mais lorsque, de chapitre en chapitre, j’ai commencé à découvrir les moyens employés pour arriver à cette triste fin, j’ai vite compris tout l’intérêt de cette fable. Car c’est bien d’une « fable » qu’il s’agit. D’une histoire qui doit nous interpeller, nous amener à nous questionner et de laquelle nous devons tirer des leçons !

Une tribu à l’état naturel ou les caractéristiques d’une vie simple et heureuse

Mais qu’ont-ils donc de particulier, ces Indiens, pour être si heureux ? Voici quelques passages du roman qui décrivent à merveille leur état :

Ils sont pleinement eux-mêmes, centrés, conscients, dans l’Être. (…) Ils vivent chaque instant intensément, sans rien attendre, sans penser à ce qu’ils feront dans cinq minutes, dans une heure, ou la semaine prochaine. Quand ils regardent une fleur, ils regardent une fleur. Quand ils écoutent quelqu’un, ils écoutent quelqu’un. Quand ils mangent un ananas, ils mangent un ananas. (…)

en communion avec les autres et la nature

Ils ont le sentiment d’appartenir à l’univers qui les entoure, d’en être juste un élément parmi d’autres. Et, pour eux, tous les éléments de cet univers sont reliés en permanence. Chacun ressent ainsi profondément ses liens avec les autres hommes, la nature, la Terre, le cosmos… Ils sont indissociables de ce « Tout ». (…)

Ils se sentent en fusion avec quelque chose qui les dépasse, une sorte de lien mystique qui les tire vers le haut. (…)

Belle définition du bonheur et de la sérénité, non ?

Le philosophe n’était pas sage ou de l’art de distiller le malheur

Voici maintenant un petit échantillon des moyens que les « méchants » de l’histoire décident de mettre en œuvre pour faire le malheur de cette petite tribu bienheureuse.

Il faut casser [leur] liens [avec le monde qui les entoure], isoler les Indiens, les séparer physiquement les uns des autres, y compris au sein des familles, pour leur faire oublier le bonheur d’être ensemble. Il faut leur faire croire que chacun existe indépendamment du reste du monde, qu’ils sont… au-dessus, supérieurs, et même qu’ils peuvent asservir ce monde, le dompter. Après quoi, on leur fera miroiter des illusions de bonheur égoïste, jusqu’à finir par leur faire croire que le bonheur se prend sur l’extérieur, comme une victoire sur les autres, sur l’univers, sur les dieux. (…)

Échange d'informations, de messages

On va leur faire croire que les relations se limitent à des échanges d’informations, de messages (…), occulter tous les autres niveaux de la relation, comme s’ils n’existaient pas. (…)

On va leur transmettre le malheur de l’individualisme. Un individualisme forcené. (…)

On va les conditionner à être uniquement dans les pensées, dans le mental (…), les couper de leur corps. (…)

La description des « fléaux » supposés apporter le malheur m’interpelle. Et vous qu’en pensez-vous ? Ça ne vous rappelle rien ?

MORALITÉ ?

La moralité de l’histoire ? À chacun d’en tirer la sienne. « Le philosophe qui n’était pas sage » est un roman qui veut appeler à la réflexion, à la prise de conscience. 

Quant au mot de la fin, je vais le laisser à l’auteur lui-même. Sur la petite vidéo ci-dessous, il nous explique ce qu’il souhaite nous transmettre à travers ce roman.

Le philosophe qui n’était pas sage de Laurent Gounelle

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